Le 7ème Antiquaire

Tout sur Godzilla, deuxième partieDeuxième volet de notre immense émission sur les (monstres géants japonais)!Après vous avoir introduit au réalisateur Ishiro Honda et aux premiers grands chefs-d'œuvres du film de monstre en rubber, on couvre le reste des films de Godzilla, la totale quoi, et vous saurez tout par la suite sur le grand saurien de l'ère atomique!

Ishiro Honda et les kaijus.Une émission si Hénaurme,  gargantuesque, que dis-je, pantagruélique  qu'elle sera couverte en deux volets! DEUX!!!On vous parle de Kaiju Eiga ou Daikaiju (les films de monstres géants japonais): la naissance de ce grand genre cinématographique dans le années 50, le réalisateur qui en fut le chantre, Ishiro Honda, et de sa plus imposante création  -Tous le monde avec moi- DADIDUM DADIDUM DADIDADIDADIDUM!  GODZILLA!

Les films de capes et d'épées français. Mais bougre de corne-cul d'la mère molle!!!Pourquoi est-ce donc si difficile de dégoter des grands classiques de Capes et d'épées français, sur c'te quelques arpents de neige!!! Ce genre qui fut si important pour nos cousins est tristement à peu près introuvable chez nous, mais les bougres du Septième ne sont pas en reste. On vous fera une petite introduction en vous parlant de deux incontournables de cette grande tradition, tous les deux remakés moults fois, Fanfan La Tulipe de Christian-Jacques et Le Bossu d'André Hunebelle. Ça va Swasher et ensuite, ça va Buckler! Trois pas, corniauds, trois pas!

Bukowski au cinéma. Cette semaine, on parle des adaptations cinématographiques de textes de Charles Bukowski, l`ivrogne qui écrivait, non pas l`écrivain qui buvait. Kidnappé par Hollywood et l'intelligentsia, l'ombre immense du Buke est toujours aussi monstrueuse et le cinéma n'a fait qu'effleurer son œuvre (à peine).Barfly, Contes de la folie ordinaire, Factotum.Et comme le Buke lui-même, on chiale âprement. Et l`on boit. (Cette émission sera sous influence)

The Ruling class de Peter Medak. I was only trying to do what's expected me. I recall as a sign of normalcy in our circle to slaughter anything that moves.Jack Arnold Alexander Tancred Gurney, 14th Earl of Gurney AKA JC AKA Saucy Jack. The Ruling class de Peter Medak est à la tragicomédie idiosyncrasique britannique critiquant l`aristocratie ce que Network est à la tragicomédie idiosyncrasique américaine critiquant les médias (cette phrase est volontairement complexe et pédante parce qu'elle a velléité de mystification).Absurde, truffé de lignes inoubliables, porté magistralement par un Peter O'Toole possédé, il y a une violente et irrésistible invitation à l'anarchie dans le film de Medak. Je sais pas pour vous mais moi, j'ai comme envie de brûler un monument.

Le Baron de Munchausen Vs Érik le viking. Cette semaine,Terry Gilliam VS Terry Jones! En 1988, Graham Chapman, le membre du monolithique groupe d'humour britannique Monty Python, trépasse. Ceux qui furent nommés les Beatles de l`humour se séparent.C'est cette même année que les deux Terry du groupe font chacun de leur côté leur dernier film dans l`esprit des Pythons;Terry Gilliam réalise le donquichottesque Les Aventures du Baron de Munchausen et Terry Jones part en laissant Erik The Viking. >Deux odyssées picaresques se voisinant vaguement, pleines de mélancolie drolatique. C'était la fin d`une époque. (soupirs)

POSSESSION d'Andrzej Żuławski. We're baaaaack! And we have such sights to show YOOOU! Pour notre retour tant attendu (trop d`entre vous ont régressé de manière inquiétante pendant notre absence), nous retournons à nos sentiers naturels; le psychosexuel, l`horreur existentielle et une obsession toute saine et occidentale pour la fiente, aussi bien idéologique que physique. Quà cela ne tienne (j`ai toujours voulu ploguer cette expression qui sonne pour moi comme un met alsacien douteux. Cette Kasela Netièneest pas fraiche pantoute mon calice!!!!),nous parlerons avec plaisir et douleur de POSSESSION d'Andrzej Żuławski, cauchemar lovecraftien mettant en scène une Isabelle Adjani su`l Redbull vomissant partout...Parfait pour célébrer le Walpurgis, hein ma gang de crisse de païens?

Fitzcarraldo vs Mosquito Coast, l'épopée quichottesque Je crois que le dénominateur commun de tout l'univers n'est pas l'harmonie mais l'hostilité, le chaos et le meurtre.   - Werner Herzog, Grizzly man L'homme et son continuel combat contre la nature, sublime et indifférente. Oh la la, le thème! Cette semaine, on organise l'affrontement, selon cette formule qui nous est si chère au 7ième, entre deux films qui partagent les mêmes thèmes. FITZCARRALDO de Werner Herzog,1982 VS THE MOSQUITO COAST Peter weir, 1986): deux odyssées picaresques  et parallèles où des génies (fous?) tentent de darder le grand Serpent du monde.   Ici, au 7ième, on nomme ça le "Complexe de Quichotte

Le cinéma-jazz. À l'occasion du Festival de Jazz de Montréal, question d'ouvrir les célébrations, les Antiquaires vous parlent cette semaine de deux oeuvres marquantes, ROUND MIDNIGHT de Bertrand Tavernier (1986) et SHADOWS de John Cassavetes (1959), tous deux selon nous apogée du film et avec du Jazz. Analyse de cinéma-jazz , évocation de la collaboration étroite entre ses deux formes d'art et des grandes fusions qu'il a engendré, on y va free style, body and soul.

Les Enfants du Paradis, film de résistance, oeuvre occulte? Aujourd'hui, on parle du chef-d'oeuvre de Marcel Carné. Pourquoi? Tout a été dit sur ce monument...Alors pourquoi? Par amour, tout simplement. C'est si simple l'amour! Cette émission sera moins une analyse qu'une langoureuse mélopée, maladroite et timide, mais sincère dans ses épanchements. Le monde est si petit, chers auditeurs, pour ceux qui s'aiment comme nous d'un si grand amour...

Le cinéma de FRANK HENENLOTTER. Pour notre plus grand plaisir, on rend hommage à un grand parmi les gros; on parle des films de Frank Henenlotter, que les maniaques du 7ième considère le Scorcese des Grinhouses. Dernier esthète de la série B, auteur fétichiste et iconoclaste, ces films, indéniablement cultes, sont de grandes histoires d'amour bukowskiennes peuplées de monstres parasitaires, de vieilles putes New-yorkaises et d'horreur bien éclaboussé de "kinky"... On couvre toute son oeuvre, de la trilogie des Basket Case jusqu'à l'encore inédit Bad Biology...

NETWORK de Sidney Lumet. 'Im mad as hell and im not going to take it anymore !' Aujourd'hui Jim est seul et en colère; il couvre NETWORK (1976) au 7èime Antiquaire ! Et il tient totalement la route!

Le Transgendérisme meurtrier??? L'hégémonie sexuelle toute particulière du cinéma peut-elle laisser une place sérieuse au thème du trangendérisme, de la transidentité? Quand ils ne sont pas le fait de la blague kitsch et du drame évident (ou de la métaphore usée), il semble que le travesti et le transexuel cinématographique sont capables de bien des horreurs. La Tranny tue! Le Travesti torture!! Le transindividu vous veut du mal!!! ZING! ZING!! ZING!!! Les gais lurons du Septième vous parlent des tueurs du cinéma en pleine crise d'identité sexuelle. Quand la lame, le pénis, la plaie et le vagin se confondent sur pellicule , doit-on y voir l'expression du mal identitaire de toute notre société ? De Hitchcock à Sleepaway camp, de Depalma à Texas chainsaw massacre:the next generation; ça va y'aller raide

UN COMDAMNÉ À MORT S'EST ÉCHAPPÉ de Robert Bresson VS LE TROU de Jacques Becker... Le genre du "Film de prison" a généré beaucoup de chef-d'oeuvres, surtout quand il question d'évasion (et occasionnellement de femmes nues). Les 7ièmeS Antiquaires sont catégoriques; les plus grands films du genre sont français et rien ni personne, PERSONNE, pas même Shawshank Redemption ou Prison Break ne pourra égaler en virtuosité les deux films que nous analysons aujourd'hui. Deux films totalement en opposition, complémentaires, qui constituent quand ils sont vus ensemble l'expérience la plus poussée que puisse offrir le genre. En plus, y'a pas de sodomie, même dans Le Trou. Ce n'est pas un prérequis pour faire un bon film de prison bon.

Analyse mémique de PERSONA d'Ingmar Bergman. Fraîchement de retour au poste, Les Septièmes Antiquaires ont le culot, comme ça, de s'attaquer à une analyse de PERSONA. Pourquoi, encore et toujours PERSONA? Peut-on  de toute manière parler de cinéma sans constamment revenir à Ingmar Bergman? Parce que le film est un oracle où sont psalmodiés les balbutiements et les borborygmes d'une sagesse séculaire sur le secret de l'ÊtreParce que, entre ses silences et ses logorrhées (Bergman a quand même fait un film dont le titre est Cris et chuchotements t'sais) Persona sussure un secret, terrible à la conscience humaine: l'homme est dépourvu de libre-arbitre(NNNNNOOOOOOONNN!) Mais, question de ne pas simplement répéter les pléthores de théories, nous allons tenter un exercise; faire l'analyse du film pas le biais d'une pseudo-science de plus en plus prisée chez les cinéphiles, la mémétiqueVa falloir nous écouter pour savoir c'est quoi ça, la mémétique.

Hell in the Pacific VS Enemy mine. They hunted each other as enemies...they tormented each other as savages...they faced each other as men!................................Tagline de HELL IN THE PACIFIC Enemies because they were taught to be. Allies because they had to be. Brothers because they dared to be...........Tagline de ENEMY MINE......... HELL IN THE PACIFIC de John Boorman Vs ENEMY MINE de Wolfgang Peterson... Respectivement films de guerre et de science-fiction, relecture du thème de Robinson Crusoé, mais plus encore deux films menant le même combat, montrer l'adversaire dans ses différences et finalement ses ressemblances, dans un huis-clos aussi étouffant que sublime. Finalement, ces films parlent du seul et unique combat existant...celui contre l'autre qui n'est pas moi, le même depuis le début des temps et jusqu'à la fin...sur la terre comme au ciel. AAAAAAAAAAAAAAAAmen.

BARBARELLA de Roger Vadim VS DANGER:DIABOLIK de Mario Bava... Le "Camp" existe t-il encore? Dans un monde où le post modernisme en a récupéré tous les artifices, peut-on vraiment juger pertinement de ce genre cinématographique? Nous nous penchons sur le sujet en célébrant ces deux films de 68, tous deux véritables apogées de la méga-production kitsch adaptées de bédés. On salue au passage le dieu récemment décédé qui a fait briller de sa flamme prométhéenne ces grandes oeuvres, John Phillip Law.

MAX MON AMOUR (Nagisa Oshima 1986) vs HARRY ET LES HENDERSONS (William Dear 1987)... Mais que se passait-il donc dans les lignes du Monde pour que deux films si semblables voient le jour en même temps? Chérie,il y a un singe à la maison! Qu'il détruise le Bungalow d'une famille typique d'américains ou la fine fleur de bourgeoise à Charlotte Rampling n'importe guère...ici,le singe vient nous montrer l'absurdité de notre civilisation.

2001:A space odyssey Via Le Principe de Lucifer d'Howard Bloom. "This mission is to important for me to allow you to jeopardize it Dave"... Tout a été dit sur 2001:A SPACE ODYSSEY. Mais qu'on se le tienne justement pour dit; selon les histrions du Septième, c'est le plus grand film jamais créé, celui qui répond à toutes les questions. Nous en parlerons avec la révérence de deux moines en chapelle (hotcha!). Mais, question d'être quand même oRiginaux, nous analyserons le film en corrélation avec l'oeuvre effroyablement brillante du sociologue Howard Bloom, Le Principe de Lucifer.

LES BAS FONDS de Renoir VS Les Bas-fonds de Kurosawa. Le Grand texte de Gorky adapté par deux des sensibilités les plus influentes du cinéma, abordées dans leurs différences et leurs complémentarités.