Le 7ème Antiquaire

Premier épisode d'un triptyque qui portera sur le cinéma quand il regarde la télévision. Cette semaine on commence avec BROADCAST NEWS de JAMES L. BROOKS (un génie, btw) et QUIZ SHOW de REOBERT REDFORD. Notre objectif avec ces trois épisodes sera de voir comment le domaine de la télévision devient une métaphore pour la politique, la sociologie et l'histoire de la culture occiendentale lorsqu'ell est vue par la lorgnette du cinéma. Et on écoute du Francis Cabrel pour des raisons bien Albert Brooksiennes

Avec une autre édition de Fantasia derrière nous, on retourne sur la carrière du récipiendaire du prix honorifique de l'année LARRY COHEN. On revient sur Black Ceasar, It's Alive, The Stuff, God Told Me To et The Ambulance.

En 1952 apparaisait à l'écran pour la première fois une jeune fille qui deviendra la plus importante icône mythologique du cinéma Québécois. Battue, humiliée et, finalement, tuée, Aurore sera canonisée dans le panthéon des figures importantes de notre folklore. Durant notre couverture de Fantasia, nous avons eu le privilège de nous entretenir avec Yvonne Laflamme l'actrice qui est devenue l'incarnation de cet enfant tant chérie. On parle du Montréal des années 40-50, de l'importance d'être lucide et intègre avec soi-même et des défis qu'elle se lançait pendant le tournage. Rencontre avec une dame d'exception.  

On reçoit Ariel Esteban Cayer, programmateur au Festival Fantasia, qui vient nous parler des films de la section Camera Lucida.

Watership Down et Plague Dogs : On parle des adaptations des livres iconiques de Richard Adams par Martin Rosen en magnifiques et troublants films d'animation.

Pour ce deuxième épisode sur ADAM SANDLER Nicolas et Jean-Michel se concentrent sur PUNCH-DRUNK LOVE (2002) et FUNNY PEOPLE (2009) afin de réfléchir sur le regard des autres sur Sandler lui-même. On parle de son amour de faire des films avec ses amis et les collègues qui aiment le mettre en scène. 

Plus connu pour des lignes telle : "You eat pieces of shit for breakfast" pour cette épisode nous allons explorer la carrière de l'homme qui a dit : "Through my films I'm eventually trying to one day tell the truth. I don't know if I'm ever going to get there, but I'm slowly letting pieces of myself out there and then maybe by the time I'm 85, I'll look back and say, 'All right, that about sums it up.'" Avec Nicolas Krief nos analysons ADAM SANDLER, artiste mécompris et incompréhensible dans ses oeuvres Happy Gilmore, Big Daddy et Click. 

Hommage à JONATHAN DEMME et son oeuvre cinématographique en soulignant plus particulièrement son film SOMETHING WILD (1986) - DOUBLE ou DEMME? observations sur le corpus de feu Jonathan.

Suite à son départ soudain, cette semaine Jean-Michel offre ces réflexions sur l'importance de Bill Paxton au cinéma. On revient aussi sur DARK BACKWARD d'Adam Rifkin (1991) avec Bill et Judd Nelson.

Épisode Surprise Improvisé

TAMPOPO (1985) ! On s'installe devant notre bol de ramen et on vous parle du merveilleux film de Junzo Itami "Tampopo"qui se révèle être non seulement un grand film gastronomique mais aussi une excellente critique de la société japonaise. On rigole beaucoup, on est souvent déstabilisé et on a faim tout le temps. Jim slurp ses nouilles, David plonge dans son bol et notre invité Laure-Anne Lafrenière ajoute les épices.

7eme Antiquaire épisode sur Mulholand Drive (2001) de David Lynch avec notre invité Helen Faradji.

HEAD (1968) de Bob Rafelson. Pour cet épisode on a reçu Marc Lamothe qui est venu nous parler de ce film psychédélique qui fut le suicide commercial de ses protagonistes.. "Les Monkees". Un ovni cinématographique qui déconstruit l'image du groupe musical, de la pop et le cinéma par la même occasion. chaotique et par moments surréaliste, le film était fait sur mesure pour le 7ème antiquaire. En bonus au DJ XL5’s Rock & Roll Zappin’ Party.

SEIJUN SUZUKI. On rend hommage à cet important cinéaste japonais qui nous a quitté cette année après avoir laisser sa marque qui fait écho encore aujourd'hui dans le cinéma à l'international. Un loner dans un studio qui déconstruit les codes du système, du cinéma, qui se révolte artistiquement. Tarantino, Jarmusch, Sono, Kar-Wai, Kitano et combien d'autres cinéaste auront été largement influencé par ses films et l'auront démontré dans les leurs.

"I say that I can't make anything up. I think of myself as a collage artist. I'm cutting and pasting memories of my life. And I say, I have to live a life in order to tell a life."   Cette semaine nous rendons hommage à célèbre conteur Spalding Gray via deux films de Steven Soderbergh (GRAY'S ANATOMY (1996) et AND EVERYTHING IS GOING FINE (2010))   Ce fût une découverte incroyable que de rencontrer cet homme via ces oeuvres. Bonne émission.

NEW JACK CITY (Mario Van Peebles, 1991) Cette semaine, Nicolas et Jim poursuivent analyse de fond autour de l'illustre carrière de Wesley Snipes avec l'oeuvre NEW JACK CITY. De première vue, un film simple et exploitatif mais aussi un oeuvre qui nous permet de se poser beaucoup de questions sur la place de la voix afro-américaine dans le cinéma des États-Unis. On parle aussi de comme Ice-T à d'l'air de Basquiat et de comment Manuel Tadros et Marc Labrèche jouent des gangsters dans la version québécoise. LAISSE-MOI TE DIRE QUELQUE CHOSE, QU'AVEC CE STUFF-LÀ LES PETITS DEALERS SONT BIN MIEUX PRENDRE LEUR TROU 

ALL THAT JAZZ (Bob Fosse, 1979). Pour cet épisode on invite Laure-Anne Lafrenière à venir nous parler d'un musical qui déconstruit le genre, brise le rêve, un film personnel dans lequel le cinéaste/chorégraphe se livre sur l'envers de l'industrie, un film qui expérimente formellement et narrativement. Une grande découverte. Écoute si tu es curieux d'entendre parler de celui que Micheal Jackson voulait absolument pour réaliser le vidéoclip de Thriller et du grand-papa de la dance hip hop.

PUMP UP THE VOLUME (Allan Moyle, 1990) : le film-prototype du podcast. On parle d'un film qui, en 1990, lance l'appel à prendre possession des ondes pour s'exprimer, 20 ans avant que le podcast, le blog et le vlog s'imposent. On jase aussi du cinéaste/scénariste du film, le québécois Allan Moyle, qui amorce une trilogie "musical therapy" avec TIMES SQUARE (1980), se poursuit avec PUMP UP THE VOLUME (1990) et se termine avec EMPIRE RECORDS (1995). Comment ce film a donné le goût à bon nombres de jeunes de l'époque de faire de la radio et leurs a ouvert une porte vers un univers musical. Comme à l'habitude, l'émission devient éventuellement très personnelle. STAY HARD !

YOU BETTER WATCH OUT-AKA-CHRISTMAS EVIL (Lewis Jackson, 1980) - Très belle surprise que ce drame étrange qui se cache derrière un faux marketing de slasher. Joyeux Noel !

SHOWGIRLS de PAUL VERHOEVEN Cette semaine, Nicolas et Jean-Michel prennent un petit moment d'intimité pour discuter la quasi-criminelle sous-estimation du chef d'oeuvre SHOWGIRLS de PAUL VERHOEVEN. De sa position camp aux tropes de subversion radicale, la dénonciation et l'ironie. Verhoeven nous as livré une opus qui défiait toutes les conventions de l'époque et qui fut accueillie avec une retentissant rejet. "When I was making movies in Holland, my films were judged by the critics as decadent, perverted, and sleazy. So I moved to the United States. This was ten years ago. In the meantime, my movies are criticized as being decadent, perverted and sleazy in this country."