Fin De Séance

Après quelques jours d'absence, nous sommes de retour au micro de Séance Radio et autour d'un verre pour parler de L’ÎLE AUX CHIENS et DANS LA BRUME.D'un côté, le nouveau film en stop motion du dandy intouchable Wes Anderson (M. Fox, 2009) proposant un pamphlet politique et une fable humaniste sur une petite meute de chiens mise en quarantaine sur une île de détritus au large du Japon. De l'autre, Dans la Brume, la nouvelle production de genre catastrophique Made in France écrite et produite par Guillaume Lemans (La nuit a dévoré le monde) dans laquelle Romain Duris et Olga Kurylenko tentent de survivre face à une mystérieuse brume toxique envahissant la capitale. But du jeu, venir en aide à leur fille malade enfermée dans son caisson respiratoire.Bref, si chacun s'accorde à dire que L'île aux chiens est techniquement génial, la team FanFootage reste perplexe, voire même hermétique pour l'un d'entre nous, contrairement aux amis de Cinevibe (Ilan Ferry et Julien Munoz), bien plus enthousiastes quant au métrage

Nous traitions récemment de la traduction délicate de l’univers vidéoludique sur grand écran ou de ces multiples faux pas, et c’est sans surprise que le Maître Steven Spielberg vient nous donner une belle leçon !Adapté du roman éponyme de Ernest Cline, READY PLAYER ONE se déroule dans un futur proche où l’humanité toute entière traverse une crise sans précédent – surpopulation et bidonvilles, pollution extrême et désastres environnementaux. Pour fuir cette triste réalité, des foules d’utilisateurs de tous âges et tous horizons se retrouvent dans l’univers de l’OASIS, une extraordinaire simulation virtuelle permettant à ses joueurs de vivre des expériences exceptionnelles, bien loin de leur morne quotidien.Unanimement séduits par le film, nous revenons sur ce spectacle sidérant que nous offre Steven Spielberg, allant du divertissement montagne-russe hyper galvanisant au constat amer et radical sur l’état d’une l’industrie hollywoodienne désormais usine à nostalgie sans âme. Animé par Thomas Camacho (FanFootage

Nouvelle tentative de porter le jeu-vidéo au cinéma, voici donc TOMB RAIDER 2018 basé sur le reboot du jeu en 2013.Et comme le jeu d'ailleurs, le film est un peu une origin story puisque nous y suivons une jeune Lara Croft incarnée par l'actrice suédoise et Oscarisée Alicia Vikander.Refusant d'admettre la mort de son père Richard Croft, elle va alors partir à sa recherche dans les eaux dangereuses du Japon après la découverte d'un mystérieux message...Mis en scène par le réalisateur norvégien Roar Uthaug (The Wave), le film a suscité le débat. En effet, malgré son aspect daté et ses milliards de défauts, la team FanFootage y voit là un produit honnête dans le genre blockbuster d'aventure. Tandis que nos amis de Cinévibe n'ont pas du tout été convaincu, qualifiant même le métrage de "Dora l'exploratrice" !Une vaste problématique tant la frontière entre les deux médiums s'est considérablement réduite avec notamment l'essor des divisions cinéma développées par les éditeurs. Sauf que le langage cinématographique

Deux films, deux ambiances. Parce qu'il n'y a pas que Tomb Raider dans la vie, nous nous sommes penchés sur deux autres grosses sorties en face de Lara Croft cette semaine : HOSTILES et UN RACCOURCI DANS LE TEMPS.Un (très) grand écart cinématographique nous permettant dans un premier temps de dire tout l'immense bien que l'on pense du western funeste et saisissant de Scott Cooper (Les brasiers de la colère), puis de relâcher la pression sur la nouvelle superproduction fantastico-indigeste de Disney signée Ava DuVernay (Selma).Toujours depuis le café Numéro 21 à Levallois en compagnie de l'ami Ilan Ferry de Cinevibe.fr, faisons le point autour d'un verre sur ces deux titres dont l'un est un VRAI film de cinéaste.Animé par Thomas Camacho (FanFootage.fr)Co-animé par Pierre Delort (FanFootage.fr)Invité : Ilan Ferry (Cinevibe.fr)Fan Footage est un podcast Séance Radio. Enregistré au Numéro 21 (21 Rue du Président Wilson, 92300 Levallois-Perret), le vendredi 9 février 2018. Générique : Frédéric Delort (@fr-d-ric-de

Bien avant "Moon" qui l'a révélé au grand public, Duncan Jones (Source Code, Warcraft) développait depuis 2003 un ambitieux projet SF qui n'aura finalement jamais séduit un gros studio. Du coup, le jeune cinéaste anglais s'est tourné vers Netflix qui lui a ouvert grand les bras pour mettre sur pied MUTE. Nous sommes à Berlin en 2052 et l'on y suit les errements de Léo (Alexander Skarsgård), barman Amish et muet à la recherche de sa petite amie mystérieusement disparue..S'inscrivant dans le courant cyberpunk, empruntant grossièrement toute l'iconographie de Blade Runner et passant totalement à côté de son sujet, le film est malheureusement un gros raté.  Plombé par toutes ses références dont il ne fait rien, son récit à la construction complètement lâche ou encore ses personnages sans aucune trajectoire forte, le film est profondément ennuyeux... Pour en parler, nous avons donc demandé au camarade Julien Munoz de Cinema Teaser de nous rejoindre autour d'un verre afin d’approfondir le sujet de la place du cy

Lion d'Or à Venise, lauréat de deux Golden Globes ou encore 13 citations aux prochains Oscars, le très attendu "The Shape of Water" de Guillermo del Toro sort enfin dans nos salles cette semaine.  Trois ans après la micro déception "Crimson Peak", le cinéaste mexicain nous propose un conte fantastique narrant la romance extraordinaire entre une modeste employée de ménage muette (Sally Hawkins) et une créature amphibienne (Doug Jones) retenue prisonnière dans un laboratoire militaire dirigé par le terrible Richard Strickland (Michael Shannon).  Pur hommage à l'âge d'or du cinéma Hollywoodien, convoquant le mythe de la Belle et la Bête, le film d'espionnage et plein d'autres genres chers à del Toro,La Forme de l'Eau est une sorte de synthèse de toutes les influences cinéphiliques de l'auteur de Pacific Rim. Mais c'est aussi et avant tout un film de créature à la direction artistique flamboyante et profondément humaniste dans ses thématiques. L'occasion donc de faire un état des lieux d'un genre aujourd'hui ma

18ème film du Marvelverse, "Black Panther" célèbre les 10 ans du studio avec un long-métrage centré sur le fameux super-héros africain, aperçu brièvement dans Captain America : Civil War.  Confié à Ryan Coogler, à qui l'on doit le très bon spin-off de Rocky "Creed", "Black Panther" nous est vendu comme un film progressiste inattaquable... sauf que le produit cinématographique est loin d'être parfait ! Si le réalisateur semble sincère dans sa démarche, que les acteurs paraissent plus ou moins investis, le film reste avant tout un divertissement Marvel classique posant de nombreux problèmes.  Aussi bien dans sa narration, qui manque de finesse sur les thématiques politico-sociales qu'il aborde, que dans sa mise en scène sans ampleur, et son rendu visuel parfois limite. Malgré toutes ses bonnes intentions, "Black Panther" est finalement une oeuvre de qualité très discutable... Alors, discutons-en autour d'un verre ! Crédits : Animé par Thomas Camacho et Pierre Delort (FanFootage.fr) et Ilan Ferry (Cinévibe.fr