Littérature

durée : 00:24:34 - La Série fiction - " Depuis des mois, Etienne et Juliette essuyaient défaite sur défaite, ils étaient sur le point de s’avouer vaincus, et voilà qu’Etienne trouvait la botte secrète qui allait changer le cours de la bataille. " - invités : Emmanuel Carrère Écrivain et cinéaste français

durée : 00:24:24 - La Série fiction - " Patrice prend plaisir à dessiner ce qu’il dessine mais il ne croit pas que c’est exceptionnel. Il ne cherche pas à changer de style. Ce serait pour lui aussi impossible que de changer ses rêves : il n’a pas de prise là-dessus. J’ai pensé qu’en cela, il était un artiste." - invités : Emmanuel Carrère Écrivain et cinéaste français

durée : 00:18:21 - Lectures du soir - " Vingt-quatre heures tellement remplies par une tempête qui avait déchaîné les sentiments les plus insensés que mon âme en était brisée pour toujours. "

durée : 00:19:43 - Lectures du soir - " Je sentais que j’avais réussi en tout. Cet homme, je l’avais sauvé pour toujours. Nous sortîmes de l’église pour revenir dans la lumière radieuse et ruisselante de cette journée ensoleillée de mai. Jamais le monde ne m’avait semblé si beau. "

durée : 00:19:34 - Lectures du soir - " La veille, ça avait été un hasard, une ivresse, la folie démoniaque de deux êtres égarés. Mais aujourd’hui, il fallait que je me livre à lui plus ouvertement qu’hier, parce que maintenant, à la clarté impitoyable de la lumière du jour, j’étais forcée de l’aborder comme quelqu’un de bien vivant "

durée : 00:18:04 - Lectures du soir - " Je n’ai jamais oublié ni n’oublierai aucune seconde de cette nuit. Car là, j’ai lutté avec un être humain pour sa vie, je le répète, dans ce combat c’était une question de vie ou de mort. "

durée : 00:19:04 - Lectures du soir - " Rien sur terre n’aurait pu rendre ce désespoir, cet abandon absolu de sa personne d’une manière aussi saisissante que cette immobilité. "

durée : 00:19:24 - Lectures du soir - " Cet individu n’avait plus aucun appui, ni chez lui, ni dans une banque, ni chez des parents, qu’il avait joué ici son dernier argent, et sa vie même, et que maintenant il s’en allait ailleurs, n’importe où, mais, à coup sûr, hors de l’existence. "

durée : 00:18:18 - Lectures du soir - " À partir de cet instant, je ne remarquais plus rien dans la salle. Tout me paraissait mat, terne et effacé. Tout me paraissait obscur en comparaison du feu jaillissant de ce visage. "

durée : 00:19:32 - Lectures du soir - " Il va sans dire que vous restez libre de ce que vous voudrez me confier. Mais ce que vous me raconterez, racontez-le, à vous et à moi, avec une entière vérité "

durée : 00:19:40 - Lectures du soir - "Avez-vous encore autant de considération pour elle ? Ne faites-vous pas de différence entre la femme honnête en compagnie de qui vous étiez avant-hier et cette autre qui a décampé hier avec un homme totalement étranger ? – Aucune. "

durée : 00:19:23 - Lectures du soir - "Nous, les pensionnaires d’à côté, nous vivions malgré tout en relations continuelles avec les clients du Palace. Or, la veille, cet hôtel avait eu à enregistrer un parfait scandale."

durée : 00:24:21 - La Série fiction - " Le juge d’instance est l’équivalent pour la justice du médecin de quartier. Loyers impayés, expulsions, saisies, tutelles… On a affaire à des gens qui se débattent dans des difficultés à la fois médiocres et insurmontables. " - invités : Emmanuel Carrère Écrivain et cinéaste français

durée : 00:58:45 - Samedi fiction - Dans cette dystopie drôle et énervée, sorte de "Thelma et Louise" post #metoo convoquant à la fois Monique Wittig et des figures de la pop culture, Mélanie Péclat fait entendre les contradictions des femmes et des hommes, coincés entre leurs désirs et leurs rêves, leur idéal et leurs idoles.

durée : 00:15:34 - Lectures du soir - " Monsieur Marambot ouvrit la lettre que lui remettait Denis, son serviteur, et il sourit. Denis, depuis vingt ans dans la maison, petit homme trapu et jovial, qu’on citait dans toute la contrée comme le modèle des domestiques, demanda : — Monsieur est content, monsieur a reçu une bonne nouvelle ? "

durée : 00:24:52 - La Série fiction - " Je n’ai pas cessé de penser, relisant Mars, à la vie qui aurait été celle de Fritz Zorn s’il avait survécu. Et j’ai pensé que cet homme accompli, pour moi, c’était Etienne " - invités : Emmanuel Carrère Écrivain et cinéaste français

durée : 00:16:43 - Lectures du soir - " La grande femme, précédée de deux filles âgées de douze et de quinze ans, s’en venait, pâlie soudain en apercevant l’officier. Elle le regardait ardemment, d’un œil fixe, et ne semblait plus rien voir autour d’elle, ni ses enfants, ni son mari, ni la foule. "

durée : 00:24:38 - La Série fiction - " La nuit suivante, la première après la mort de Juliette, j’ai repensé à ce qu’Etienne nous avait raconté et l’idée m’est venue de le raconter à mon tour. "

durée : 00:20:03 - Lectures du soir - " Bondel resta seul, très mal à l’aise. Ce rire insolent, provocateur, l’avait touché comme un de ces aiguillons de mouche venimeuse dont on ne sent pas la première atteinte, mais dont la brûlure s’éveille bientôt et devient intolérable. "

durée : 00:24:45 - La Série fiction - " Rentrée à Paris, Hélène apprend que le cancer de sa sœur Juliette a repris. Le sein cette fois, avec des métastases dans les poumons." - invités : Emmanuel Carrère Écrivain et cinéaste français